2 juin 1824

Réflexions sur la puissance motrice du feu

Présentation

Nicolas Léonard Sadi Carnot publie en 1824, à compte d’auteur (facture datée du 2 juin), un mémoire de « Réflexion sur la puissance motrice du feu ». Il y étudie les machines qui transforment de l’énergie thermique en travail.

L’ouvrage qui est aujourd’hui considéré comme ayant posé les bases de la thermodynamique n’a pas vraiment attiré l’attention avant la mort de l’auteur en 1832 et une réédition commentée par Émile Clapeyron en 1834.  Dans un style qui renonce au langage algébrique pour être compris pas des non-initiés, on peut y trouver un premier énoncé de la deuxième loi de la thermodynamique. Parmi ses écrits posthumes, on retrouve entre autres la première loi de la thermodynamique et d’autres éléments précurseurs qui, à défaut d’être publiés à temps, ne purent influencer la science de l’époque.